Dans sa dernière capsule virale, Jey Fournier met en scène un scénario que beaucoup reconnaîtront : l’ami au volant qui croit avoir échappé à l’ordinaire… mais qui, dès qu’il ou elle pose la main sur le volant, se transforme en pilote de F1 amateur avec ego XXL et nervosité mal placée.
Des virages trop larges, des accélérations théâtrales, des klaxons imaginaire, des réflexions comme «Tête molle» lancées d’un ton quasi-challenge. Le passager, lui, regarde droit devant, sourire nerveux, se demandant s’il doit filmer ou respirer.
Ce sketch frappe juste. Parce que oui, on a tous un ami ou une amie comme ça : celui ou celle pour qui conduire, c’est une scène. Un spectacle. Et quand il s’agit de “juste aller dîner”, ça suffit à générer un sentiment de suspense absurde. Jey revient sur ce drôle de paradoxe : conduire est banal, mais pour certains, c’est l’arène.
Il y a l’exagération, oui — mais aussi la reconnaissance : les mains crispées sur le volant, les regards dans le rétro, le soupçon que “si je dois braquer le volant maintenant, je perds une roue”. Le ton comique est posé sans jugement cruel, juste une observation sincère et rieuse.
 
                            