Attention, une nouvelle forme d'arnaque vient de débarquer au Québec et elle vise directement la réputation de nos commerçants d'ici. On connaissait les faux avis pour gonfler une note, mais là, c'est le monde à l'envers : des pirates bombardent des restaurants de 1 étoile pour ensuite demander une rançon !
Imaginez: Vous êtes propriétaire d'un petit resto de quartier, disons le Limbo dans la Petite-Italie à Montréal. Vous travaillez fort, votre note Google est belle (4,8 étoiles), les clients sont contents.
Soudain, BAM ! En moins d'une heure, une vingtaine d'avis négatifs tombent sur votre fiche Google. Votre note dégringole à 4,3. Panique à bord !
Le pire ? Les commentaires sont complètement bidons. On critique vos sushis pas frais... alors que vous n'avez jamais mis de poisson cru au menu ! On chiale sur un burger brûlé... mais vous ne servez pas de burgers. C'est du délire total.
C'est là que l'arnaque devient vicieuse. Au milieu de ce chaos, un certain « Joke Roy » (le nom ne s'invente pas !) publie un commentaire disant qu'il peut « supprimer tous les avis à une étoile ». Il laisse un numéro WhatsApp.
Quand le restaurateur contacte ce numéro (souvent basé au Pakistan), le masque tombe : on exige de l'argent. On parle de 100$ ou 200$ pour faire le ménage. C'est carrément de l'extorsion !
Si vous ne payez pas ? Les attaques continuent. Le lendemain, c'est une autre vague de 23 avis négatifs qui s'abat sur vous. Ils sont tenaces !
Cette vague de cyberintimidation touche déjà plusieurs établissements à Montréal comme La Salle Climatisée, le Bistro La Franquette et Le Violon. C'est un fléau qui nous arrive des États-Unis et qui est difficile à contrer.
Voici mes conseils si vous êtes visés :
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Ne payez JAMAIS ! Si vous payez, vous leur confirmez que vous êtes une cible facile. Ils reviendront.
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Signalez les avis à Google. C'est long, c'est pénible, mais il faut le faire. L'Association Restauration Québec (ARQ) met aussi de la pression pour que Google filtre mieux ces contenus frauduleux, un peu comme TripAdvisor.
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Répondez intelligemment. Indiquez aux vrais clients que ces avis sont des faux (ex: « Merci de votre avis, mais nous ne servons pas de sushis... »).
C'est choquant de voir des PME prises en otage de la sorte. Google doit absolument se réveiller et protéger les commerçants contre ces « industries du faux avis ».
En attendant, soyez vigilants et soutenez vos restaurateurs locaux ! Une mauvaise note, ça ne veut pas toujours dire que la bouffe est mauvaise... ça peut vouloir dire qu'un pirate veut se payer un lunch !
