Des faux billets de 50 $ circulent. Et comme par hasard, ça arrive pile quand les commerces sont pleins, que ça roule vite à la caisse, que le stress monte et que le temps des Fêtes bat son plein.
Les fraudeurs, eux, n’ont clairement pas pris de congé.
Quand on regarde les deux billets côte à côte, les différences sautent aux yeux… mais seulement quand on sait quoi regarder.
D’abord, l’espace transparent. Sur un vrai billet, on voit clairement le petit Parlement. C’est net, précis, sans flou. Sur le faux, c’est souvent mal défini, imprécis ou carrément absent.
Ensuite, la couleur. Le faux billet tire beaucoup plus vers le rouge. Le vrai, lui, a une teinte plus orangée à l’intérieur. Ce n’est pas subtil quand on les compare, mais à la vitesse d’une transaction, ça peut passer inaperçu.
Même chose du côté du visage. Sur le faux, la couleur est plus rosée. Sur le vrai billet, encore une fois, on retrouve davantage de tons orangés, plus naturels.
Et c’est exactement là-dessus que les fraudeurs comptent : la rapidité, la fatigue, la bonne foi. Un billet glissé entre deux autres, un client pressé, une file qui s’allonge… et le faux passe.
Ce qu’il faut retenir, c’est simple : prenez une seconde de plus. Regardez le billet. Touchez-le. Vérifiez l’espace transparent et les couleurs. Cette petite seconde peut vous éviter une grosse perte.
Parce qu’un faux 50 $, ce n’est pas juste un billet qui ne vaut rien. C’est de l’argent qui sort directement de vos poches.
Alors commerçants, employés, caissiers : soyez vigilants. Les fraudeurs, eux, travaillent fort. Surtout pendant le temps des Fêtes.
Et malheureusement, ils ne donnent jamais de pourboire.