Il y a des gens qui se lèvent le matin et qui se demandent comment rendre leur temps des Fêtes plus excitant. Et il y en a d’autres, plus téméraires, qui décident simplement de monter un sapin de Noël… alors qu’ils ont un chat.
Si vous faites partie de cette deuxième catégorie, sachez une chose : vous êtes courageux. Très courageux. Parce que rien ne dit “esprit de Noël” comme un félin qui regarde votre sapin avec l’énergie d’un général qui planifie une attaque stratégique.
On connaît tous ce regard-là.
Le chat se place à deux mètres, s’assoit, et fixe le sapin comme si c’était une bête mythique qu’il doit absolument conquérir. Et vous, naïvement, vous vous dites : “Peut-être que cette année, il va juste le regarder.”
Bien sûr que non.
Le sapin devient immédiatement un terrain de jeu olympique. Chaque branche est une échelle. Chaque boule est une menace à neutraliser. Chaque guirlande est une corde à escalader. Ce que vous considérez comme une décoration, lui, il l’interprète comme un défi personnel lancé à son honneur.
Et on ne parlera même pas des heures d’ouverture des festivités.
Le chat ne fait pas ça pendant que vous êtes réveillé. Oh non. Il attend 2 h 14 du matin. L’heure précise où vous venez juste d’entrer dans votre sommeil le plus profond. C’est là qu’il décide que la troisième boule à gauche doit mourir.
Le bruit d’une boule qui frappe le plancher en pleine nuit ?
Un classique du mois de décembre.
Et malgré tout, on recommence année après année.
On rattache le sapin au mur avec du fil de pêche.
On remplace les décorations fragiles par du plastique.
On monte le sapin dans un coin “stratégiquement pas trop accessible” (comme si ça changeait quoi que ce soit).
On invente même de nouveaux mots quand on surprend notre chat en plein milieu d’une tentative de sabotage.
Mais au fond, on le sait : un sapin de Noël quand on a un chat, ce n’est pas une décoration.
C’est un sport extrême.
C’est un test de patience.
C’est une tradition familiale… mais légèrement modifiée.
Et honnêtement, on finirait presque par y prendre un certain plaisir.
Parce que tant qu’à vivre avec un chat, aussi bien accepter que les Fêtes, chez nous, ça vient toujours avec un peu de magie… et beaucoup de chaos.