Le véhicule volant Uber, un projet de plus en plus réel!
Le Consummer Electronic Show (CES) représente le moment idéal de plusieurs compagnies pour nous présenter leurs technologies les plus révolutionnaires possible. On peut donc dire que c’était le moment parfait pour se faire dévoiler un potentiel service de taxi volant.
Il y a à peine 20 ans, quand les films de science-fiction nous projetaient dans leur futur imaginaire, celui-ci était rempli de toutes sortes de technologies révolutionnaires, notamment de véhicules volants.
Manifestement, pour avoir survécu jusqu’à aujourd’hui, on se fait bien à l’évidence que les cinéastes ont vu un peu trop loin dans l’avenir alors qu’aucun véhicule ne peut se promener dans les airs pour éviter tout le trafic.
Le véhicule volant, tel qu’imaginé par Hyundai et Uber.
Changement de plan: le futur, c’est maintenant
Comme vous l’avez remarqué dans ma vidéo, Hyundai a annoncé au CES vouloir associer son plan de faire des véhicules volants au service de taxi aérien d’Uber. Rien de moins!
La compagnie coréenne avait d’ailleurs déjà imaginé un service appelé Urban Air Mobility, un projet originellement pensé comme activité touristique où des véhicules volants se seraient déplacés dans l’espace aérien au-dessus des villes.
Si l’on se fie aux dires de ces derniers, ils devraient, dans un monde idéal, lancer un système de taxi volant urbain d'ici le milieu des années 2020.
Les véhicules, qui sont en fait d’immenses drones, auront la capacité de transporter cinq personnes à une altitude d’environ 1000 à 2000 pieds dans les airs à une vitesse pouvant aller jusqu’à 290km/h. Ce n’est quand même pas rien!
Hyundai avait déjà pensé à un concept de taxi aérien, le « Urban Air Mobility ».
Pour ce qui est du partenariat entre les deux entreprises, Hyundai s’occupera de fournir les véhicules, et Uber devra se charger du support de l’espace aérien, des opérations au sol et évidemment, de l’application utilisée par les clients qui souhaitent s’envoler.
Bien que cette idée soit assez excitante, toujours est-il qu’aucun test concret n’a encore été fait et qu’aucun prototype n’est présentement en exploitation commerciale.
Non seulement cette technologie n’en est seulement qu’à ses débuts, mais on se doute aussi que le nombre de contraintes règlementaires et techniques que doivent gérer Uber et Hyundai pour parvenir à faire décoller leur engin doit être astronomique.