Omegle: un site de rencontre viral qui attire des pédophiles et pervers
Le site internet Omegle soulève bien des préoccupations. Ce site de chat et appel vidéo invite les gens à converser avec des étrangers. Ceci peut donner lieu à des rencontres entre des enfants et des pervers ou des exhibitionnistes.
En tant que parent, on ne sait pas toujours ce que nos enfants visitent comme site internet et il y a des phénomènes qui passent un peu sous le radar jusqu’au moment où ça éclate.
C’est un peu le cas du site de rencontre Omegle qui existe depuis de nombreuses années. Seulement, on en entend bien plus parler depuis la pandémie de la Covid-19.
Le principe n’est pas sans rappeler Chatroulette. Essentiellement, on va sur le site et on peut converser avec des étrangers. On n’a même pas besoin de se créer un compte ou de s’identifier.
L’idée est de permettre à des gens du monde entier de se rencontrer et d’échanger. On peut comprendre en quoi c’est devenu viral avec la pandémie, alors qu’on est pas mal cloîtré chez soi.
D’autant plus que des influenceurs et youtubeurs font la promotion de cette plateforme.
Seulement, si le principe est louable sur papier, il en est aussi devenu un repère de pédophiles, pervers et exhibitionnistes. Tout comme Chatroulette…
Omegle génère de nombreuses plaintes au Centre canadien de protection de l’enfance.
Des jeunes invités à se déshabiller et se toucher
Le quotidien La Presse a publié un excellent article sur le phénomène. En testant la plateforme avec une jeune adulte, ces derniers ont reçu des demandes littéralement explicites de se déshabiller ou d’effectuer des gestes sexuels.
C’est sans compter toutes les conversations qui ont abouti sur des hommes en pleine érection ou en train de se masturber à l’écran.
Autant de scènes qui peuvent être évidemment extrêmement troublantes pour les plus jeunes, mais aussi les plus vieux.
Un contrôle parental pour bloquer les sites dangereux
S’il est facile de dire qu’il est du devoir des parents de regarder ce que leurs jeunes font sur internet, la réalité est que ce n’est pas possible 24 heures sur 24.
Forcément, il y a des sites, applications et défis viraux sur le web qui passent un peu sous notre radar, parce que les jeunes en parlent entre eux.
La communication demeure une clé importante pour savoir ce que nos jeunes font sur le web et leur expliquer les risques de certaines plateformes ou applications.
Il y a néanmoins des mesures un peu plus strictes que l’on peut mettre en place pour s’assurer qu’ils ne visitent des sites de la sorte. Il s’agit évidemment d’un contrôle parental qui nous permet de bloquer l’accès à des sites de notre choix.
Dans tous les cas, on est la personne la mieux placée pour savoir ce qui est le mieux pour nos enfants et discuter des risques d’Omegle est la première chose que l’on devrait faire.
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