Imagine un instant que Google — le moteur de recherche, l’algorithme, la réponse universelle — prenne forme humaine. Alexandre Forest, dans sa vidéo “Si Google était une personne”, donne vie à ce que beaucoup ressentent : ce pouvoir invisible, cette présence constante qui “sait tout”, écoute tout, intervient tout le temps.
Dans le sketch, Forest prête à “Google-personne” des traits humains : toujours prêt à juger, à corriger, à répondre, à suggérer — même quand on n’en a pas explicitement demandé. Il est là dans ton téléphone, dans ta barre de recherche, dans les suggestions automatiques. Il corrige tes fautes, termine tes phrases, t’oriente sans cesse.
La vidéo pose une interrogation contemporaine : jusqu’où la technologie doit-elle intervenir dans nos vies ? Quand “être aidé” croche avec “être dirigé” ? Elle rappelle que Google (et, par extension, les grandes plateformes) n’est pas un outil neutre, mais un acteur puissant dans nos habitudes, nos choix, notre curiosité.
Forest, toujours sur le fil entre le rire et la réflexion, transforme un concept presque abstrait — l’omniprésence numérique — en personnage comique mais lourd de sens. Et on rit, mais aussi on s’inquiète un peu : quel rôle voulons-nous donner à ce “Google-personne” dans nos vies quotidiennes ?